L’UE débloque le plan de sauvetage d’Air France, mais bloque Alitalia

L’UE débloque le plan de sauvetage d’Air France, mais bloque Alitalia

L’Autorité européenne antitrust a donné son feu vert à une aide pour Air France-Klm. Tout est encore au point mort, en revanche, pour le décollage d’Alitalia et d’Ita. Quelle est la situation ? L’UE débloque l’aide pour Air France-Klm, tandis que le dossier Alitalia reste bloqué dans une négociation complexe avec l’autorité antitrust européenne.

Des situations différentes, mais des difficultés évidentes pour le secteur aérien touché par la pandémie et, dans le cas italien, par une crise financière de longue date.

Que s’est-il passé avec Air France  ?

Air France-Klm a reçu le feu vert pour une aide publique de 4 milliards d’euros, évitant ainsi un effondrement après la crise de la pandémie. Une nouvelle qui a immédiatement suscité l’intérêt de l’Italie, aux prises avec l’arrêt de l’UE pour le plan Alitalia-Ita. Plus précisément, la société française sera recapitalisée pour faire face aux pertes liées au blocage des vols pour Covid.

La note de la chef de la concurrence, Mme Vestager, précise :

« La France apportera une somme pouvant atteindre 4 milliards d’euros pour renforcer les fonds propres d’Air France et aider la compagnie à faire face à ses difficultés financières….. Dans le même temps, le soutien public sera assorti de conditions, notamment pour garantir une rémunération suffisante de l’État français, et de mesures supplémentaires pour limiter les distorsions de concurrence. »

Il convient de noter que la contrepartie de l’autorisation de l’aide comprend la libération de certains créneaux horaires, un sujet brûlant dans le cas d’Alitalia également.

Fermeture de certains crénaux

Air France renoncera à 18 créneaux horaires à l’aéroport de Paris Orly, où la compagnie possède environ la moitié des droits de décollage et d’atterrissage à l’heure.

Entre autres conditions, la société et la société holding, jusqu’au remboursement de 100% de la recapitalisation, ne pourront pas distribuer de dividendes, de paiements de coupons non obligatoires et de rachat d’actions propres. Il y aura également des conditions limitant les rémunérations et les bonus si au moins 75% de la recapitalisation n’est pas remboursée.

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